La fin de cette grossesse s'est montrée particulièrement éprouvante : fatigue généralisée, moral à zéro, vergeture. Impossible de monter un escalier, même sur une chaise c'était une épreuve. J'avais besoin (plus qu'envie) d'en finir vite. A 37sa, le gynéco me dit que ca sera pour bientôt, qu'il faut que je reste à proximité de la maternité, au repos chez moi. Le coup de massue, après des mois de canapé-lit : mon dernier mois de grossesse se fera lui aussi à la maison. Génial.
A côté de ça, de nombreux épisodes de faux travail, mais 39sa et le bébé est toujours là...
La suite, c'est un message envoyé à mes copines quelques jours après la naissance de Basile...
"Mon petit Basile va très bien et se porte comme un charme



Physiquement, j'arrive pas à mettre des photos la taille dépasse toujours, c'est un petit bébé qui se remplume à vue d'oeil, il est brun, très chevelu, avec des cheveux dressés sur la tête comme un hérisson

J'avais dit que je passerai vous raconter l'accouchement, ca date un peu maintenant mais bon

Donc le 23 juillet je revoyais mon gynéco en consultation, à la consultation des 37sa il m'avait dit de revenir le voir à cette date si j'avais toujours pas accouché parce qu'il était pas rassuré de me laisser avec un col comme ca (mou ouvert à 3). Donc je le revois, je lui raconte mes A/R aux urgences pour faux travail et que maintenant à force je me déplaçais plus. Il me dit que c'est pas très raisonnable et que je vais finir par accoucher dans mon canapé à force de le dire.
Il me dit qu'il est de garde ce jour là aux urgences, et deux jours après (samedi-dimanche) et mardi. Il me propose de passer quand je veux, quand on est prêts (avec notre fille à caser etc.) pour un "petit coup de pouce" pour accoucher, en fait il parle de déclenchement. Il me dit que avec une dizaine de contractions j'aurai le bébés dans les bras.
Je lui demande si c'est possible ce jour là, il me dit à 15h30 que si je récupère mon mari et qu'on arrive à 20h, il naîtra avant minuit. Suis un peu piquée au vif mais finalement pourquoi pas ? Aux vues des risques etc. J'appelle mon homme je lui en parle, il est ok (il en a marre il stresse à force...) et la nounou est ok pour garder ma fille alors c'est parti. C'est le jour de la Ste Brigitte, prénom de ma mère je me dis que c'est un joli jour et je suis motivée pour accoucher avant minuit du coup, ca devient un challenge lol A 18h on arrive aux urgences la SF de l'accueil m'envoie chier et me dit que les déclenchements c'est le matin. Je lui dis que je veux voir le médecin de garde (mon gygy


Finalement à 19h15 ça y est, je suis piquée, sous monito, et je suis en plein faux (?) travail déjà (je le sentais). Col à 3 toujours, la SF me rigole au nez quand je lui dis que mon gynéco m'a dit que c'était pour ce soir "Euh non Madame c'est long un déclenchement, ca sera pour cette nuit ou demain matin" :evil: un déclenchement "par convenance personnelle" ca leur plait pas. je les emmerde.
20h15 les contractions douloureuses se pointent, je gère. 20h30-20h45 je commence à déguster et pleurer (je suis dégoutée je voulais pas de péri mais je sens que je craque) et je demande l'anesthésiste. Il arrive à 21h15, il y avait une grosse urgence en mater qui s'est visiblement très mal finie

Du coup j'ai l'impression de tout avoir géré de A à Z, jusqu'au placenta)
Après, c'est que du bonheur : tétée d'accueil nikel, nuits nikel, pas de crise du 2e jour, allaitement parfait
